Chaque fois qu’il y a une vague d’actualités de dernière minute, nous voulons tous en être informés et en informer les autres. Faire le tri parmi l’excédent d’informations en ligne est assez difficile. Quelle est notre responsabilité vis-à-vis de ce que nous choisissons de mettre dans nos fils d’actualités des réseaux sociaux ? Comment pouvons-nous être sûrs que les nouvelles que nous partageons ne vont pas propager involontairement des informations erronées? Ne devrions-nous pas partager les nouvelles de manière responsable ?
Voici cinq conseils pour vous aider :
1. Comment savoir si l’information est vraie?
Avant de publier quelque chose, arrêtez-vous et demandez-vous : «Comment puis-je (ou la personne dont je partage le message) savoir que cela est vrai ?» Ne supposez rien.
Le conseil suivant explique cette question plus en détail.
2. Provenance
La source du reportage, tweet ou post, est-elle identifiée ? Pouvez-vous juger de par vous-même si elle est fiable ? L’information provient-elle à l’origine d’un témoin oculaire direct ? Cite-t-elle un témoin oculaire, une source gouvernementale officielle ou un autre reportage ?
Si vous avez affaire à des sources anonymes, le journaliste a-t-il expliqué de manière crédible pourquoi celles-ci doivent rester dans l’anonymat ? Savez-vous comment évaluer des sources anonymes ?
3. Images
Méfiez-vous des images sans crédits. Nous voyons systématiquement circuler des images recyclées et transmises comme s’il s’agissait d’images actuelles, des images manquant de contexte, etc. Donc, si vous partagez une photographie, attention aux conclusions que vous en tirez.
Prenez soin d’y ajouter quelques précisions sur sa provenance et dites pourquoi vous pensez pouvoir la poster en toute confiance. La transparence fait partie du partage responsable de l’actualité.
4. Soyez transparent
La transparence nous permet à tous de digérer et de juger plus facilement les contributions au débat. Elle ne se restreint pas aux images. Si quelque chose que vous partagez s’avère être faux, la transparence peut aider les autres à retrouver la source et à préserver malgré tout votre crédibilité. Si vous exigez la transparence des médias, faites-en de même.
5. En cas de doute, ne vous précipitez pas
Il n’est pas nécessaire de se précipiter pour publier quoi que ce soit. Respirez et réfléchissez à tout. Si vous avez un doute sur les sources ou les informations, ou si les faits ne mènent pas aux conclusions, repensez ce que vous vouliez dire ou ne dites rien.
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Nous avons tous intérêt à tenir à l’écart du débat public les fake news et la désinformation. Les médias sociaux constituent l’endroit le plus important pour ce débat et notre capacité à publier, à partager et à aimer du contenu nous transforme aujourd’hui désormais tous en éditeurs. Un discours public sain exige un partage responsable de l’actualité.