Le Figaro a publié hier en début de soirée une dépêche de Reuters au sujet d’un terroriste palestinien abattu par des policiers à Jérusalem. Et contrairement aux fois précédentes, le problème ne se trouve pas dans le titre :
Le titre est même pour une fois étonnamment informatif, précis et dénué de biais anti-israélien.
Le problème chers lecteurs – car bien sûr il y en a un – se trouve dans un paragraphe un peu plus loin :
1er problème : Des armes “rudimentaires”
Nous apprenons donc ici que 230 Palestiniens ont trouvé la mort depuis le 1er octobre 2015. Parmi eux se trouvaient 156 assaillants (pourquoi pas ne pas dire terroriste ?) souvent munis d’armes “rudimentaires”.
Voici la définition du mot rudimentaire dans le Larousse :
Qui en est à ses débuts, n’a pas atteint un degré notable d’évolution.
Si les terroristes palestiniens ont en effet favorisé des armes peu développées – telles que des couteaux – pour mener leurs attaques, celles-ci n’en sont pas du moins d’une terrifiante violence, souvent meurtrière, contrairement à ce que l’article laisse entendre. La preuve en image :
2ème problème : Pour le Figaro et Reuters les assaillants sont des victimes
L’article continue ainsi : “Les autres victimes ont trouvé la mort dans des affrontements et lors de manifestations.”.
Donc, si nous suivons la logique biaisée de ce raisonnement pervers, les terroristes ayant commis des attaques sont eux aussi des “victimes”.
Mais peut-on dire que les terroristes qui tuent et blessent des gens sont des victimes ? C’est bien là un cas de complaisance implicite de la part des médias à l’égard des terroristes palestiniens.
Nous avons contacté le Figaro et Reuters pour demander une correction de cette dépêche.
