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Nissim Behar de Libération : entre désinformation et haine d’Israël

Nous le savons depuis longtemps, il existe chez Libération un problème qui ne relève pas du “simple” biais médiatique. Cette “tendance” à la désinformation – qui est souvent accompagnée d’un anti-sionisme délavé – est évidente chez…

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Nous le savons depuis longtemps, il existe chez Libération un problème qui ne relève pas du “simple” biais médiatique. Cette “tendance” à la désinformation – qui est souvent accompagnée d’un anti-sionisme délavé – est évidente chez un “journaliste” en particulier : le notoire Nissim Behar.

Avant de nous intéresser au dernier méfait de cet individu, nous avons décidé de reproduire ici la Charte d’Éthique Professionnelle des Journalistes publiée par le Syndicat national des journalistes :

Charte d’éthique professionnelle des journalistes

SNJ, 1918/38/2011

Il s’agit ici de la dernière version de la Charte de déontologie, fondatrice de la profession, adoptée par le Comité national en mars 2011, pour le 93e anniversaire du SNJ.

Le droit du public à une information de qualité, complète, libre, indépendante et pluraliste, rappelé dans la Déclaration des droits de l’homme et la Constitution française, guide le journaliste dans l’exercice de sa mission. Cette responsabilité vis-à-vis du citoyen prime sur toute autre.

Ces principes et les règles éthiques ci-après engagent chaque journaliste, quelles que soient sa fonction, sa responsabilité au sein de la chaîne éditoriale et la forme de presse dans laquelle il exerce.

Cependant, la responsabilité du journaliste ne peut être confondue avec celle de l’éditeur, ni dispenser ce dernier de ses propres obligations.

Le journalisme consiste à rechercher, vérifier, situer dans son contexte, hiérarchiser, mettre en forme, commenter et publier une information de qualité ; il ne peut se confondre avec la communication. Son exercice demande du temps et des moyens, quel que soit le support. Il ne peut y avoir de respect des règles déontologiques sans mise en œuvre des conditions d’exercice qu’elles nécessitent.

La notion d’urgence dans la diffusion d’une information ou d’exclusivité ne doit pas l’emporter sur le sérieux de l’enquête et la vérification des sources.

La sécurité matérielle et morale est la base de l’indépendance du journaliste. Elle doit être assurée, quel que soit le contrat de travail qui le lie à l’entreprise.

L’exercice du métier à la pige bénéficie des mêmes garanties que celles dont disposent les journalistes mensualisés.

Le journaliste ne peut être contraint à accomplir un acte ou exprimer une opinion contraire à sa conviction ou sa conscience professionnelle, ni aux principes et règles de cette charte.

Le journaliste accomplit tous les actes de sa profession (enquête, investigations, prise d’images et de sons, etc…) librement, a accès à toutes les sources d’information concernant les faits qui conditionnent la vie publique et voit la protection du secret de ses sources garantie.

C’est dans ces conditions qu’un journaliste digne de ce nom :

• Prend la responsabilité de toutes ses productions professionnelles, mêmes anonymes ;

• Respecte la dignité des personnes et la présomption d’innocence ;

• Tient l’esprit critique, la véracité, l’exactitude, l’intégrité, l’équité, l’impartialité, pour les piliers de l’action journalistique ; tient l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, l’altération des documents, la déformation des faits, le détournement d’images, le mensonge, la manipulation, la censure et l’autocensure, la non vérification des faits, pour les plus graves dérives professionnelles ;

• Exerce la plus grande vigilance avant de diffuser des informations d’où qu’elles viennent ;

• Dispose d’un droit de suite, qui est aussi un devoir, sur les informations qu’il diffuse et fait en sorte de rectifier rapidement toute information diffusée qui se révèlerait inexacte ;

• N’accepte en matière de déontologie et d’honneur professionnel que la juridiction de ses pairs ; répond devant la justice des délits prévus par la loi ;

• Défend la liberté d’expression, d’opinion, de l’information, du commentaire et de la critique ;

• Proscrit tout moyen déloyal et vénal pour obtenir une information. Dans le cas où sa sécurité, celle de ses sources ou la gravité des faits l’obligent à taire sa qualité de journaliste, il prévient sa hiérarchie et en donne dès que possible explication au public ;

• Ne touche pas d’argent dans un service public, une institution ou une entreprise privée où sa qualité de journaliste, ses influences, ses relations seraient susceptibles d’être exploitées ;

• N’use pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée ;

• Refuse et combat, comme contraire à son éthique professionnelle, toute confusion entre journalisme et communication ;

• Cite les confrères dont il utilise le travail, ne commet aucun plagiat ;

• Ne sollicite pas la place d’un confrère en offrant de travailler à des conditions inférieures ;

• Garde le secret professionnel et protège les sources de ses informations ;

• Ne confond pas son rôle avec celui du policier ou du juge.

Voilà, c’était un peu long, mais essentiel pour comprendre le reste.

Revenons donc à Nissim Behar, de son vrai nom Maurice Sarfatti, “journaliste” au quotidien Libération. Dans son dernier article – le plus partagé de Libération ces dernières 24 heures – Nissim Behar rapporte, comme l’ont fait beaucoup de médias hier, la condamnation de Elor Azaria, le sergent de l’armée israélienne qui a tué un assaillant palestinien qui gisait au sol blessé après avoir tenté avec un compère de poignarder un autre soldat de Tsahal.

Seulement voilà comment Nissim Behar titre son article :

Visiblement, être condamné à 18 mois de prison = s’en tirer avec les honneurs. Ce titre est d’une telle mauvaise foi qu’il pourrait apparaître dans 1984 de George Orwell aux côtés de “La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. L’ignorance, c’est la force.”

De plus, le Palestinien tué n’était pas une simple personne qui marchait dans les rues de Hébron, faisant son petit bonhomme de chemin avant d’être exécuté sommairement. Le Palestinien en question venait de commettre une attaque au couteau qui a laissé un soldat de Tsahal blessé. Cela n’excuse en rien les actes d’Elor Azaria, seulement voilà, dans la charte d’éthique professionnelle des journalistes il est écrit qu’un “journaliste digne de ce nom” :

Tient l’esprit critique, la véracité, l’exactitude, l’intégrité, l’équité, l’impartialité, pour les piliers de l’action journalistique ; tient l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, l’altération des documents, la déformation des faits, le détournement d’images, le mensonge, la manipulation, la censure et l’autocensure, la non vérification des faits, pour les plus graves dérives professionnelles.

Nissim Behar persévère dans son obstination à dissimuler la totalité des faits dans le sous-titre de l’article :

Un Palestinien blessé : A-t-il trébuché et s’est-il tordu la cheville ? S’est-il fractué le coccyx ? Non, il a attaqué avec un couteau un soldat israélien et s’est fait tirer dessus. Pourquoi ne pas rapporter les faits exacts ? Après tout, même l’AFP l’a fait.

De plus, Monsieur Nissim Behar “oublie” de préciser que l’affaire Elor Azaria a provoqué un véritable débat de société en Israël entre ceux qui comme l’ancien Ministre de la défense au moment des faits, Moshe Ya’alon, et le Chef d’État-Major, le lieutenant-général Gadi Einzenkot, sans compter un nombre non-négligeable de personnel militaire (comme le chef de compagnie d’Elor Azaria ou son commandant de Brigade), de politiques et de citoyens lambdas. Encore une généralité non-appuyée et non-nuancée qui revient à faire de la désinformation et qui dévoile le parti pris de l’auteur.

Mais le summum des accusations infondées de Nissim Behar se trouve à la fin de l’article, dans une conclusion qui résume à elle seule pourquoi cet individu ne peut exercer correctement le métier de journaliste :

Les Israéliens ont appris à tellement mépriser les Palestiniens qu’une partie d’entre eux en est arrivée à trouver normal de leur tirer une balle dans la tête lorsqu’ils sont au sol.

Monsieur Nissim Behar, est-ce que les Israéliens sont pour que tout Palestinien qui se trouve au sol reçoive une balle dans la tête ? Si oui, prouvez-le.

Nous avons contacté Libération afin de leur demander à ce que cet article soit tout simplement supprimé, car il ne rapporte pas les faits avec exactitudes et impartialité, mais fait au contraire de l’accusation sans preuve, de l’autocensure et de la manipulation.

De plus, nous rappelons que “tout journaliste dispose d’un droit de suite, qui est aussi un devoir, sur les informations qu’il diffuse et fait en sorte de rectifier rapidement toute information diffusée qui se révèlerait inexacte” selon la Charte d’éthique des journalistes.

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