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Tournoi d’échecs en Arabie Saoudite : les joueurs israéliens recevront-ils leurs visas ?

Bien avant de dominer les champs de bataille du Moyen-Orient, les juifs dominaient sur un autre terrain où se livre une lutte à mort : les échecs. L’ouverture juive Sur l’échiquier de 64 cases, deux…

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Bien avant de dominer les champs de bataille du Moyen-Orient, les juifs dominaient sur un autre terrain où se livre une lutte à mort : les échecs.

L’ouverture juive

Sur l’échiquier de 64 cases, deux armées s’affrontent depuis des centaines d’années, les juifs se sont faits une réputation de renom. Sur les 13 premiers champions du monde d’échecs, 6 étaient juifs ou d’origine juive – Wilhelm Steinitz, Emanuel Lasker, Mikhail Botvinnik, Mikhail Tal, Bobby Fischer et Garry Kasparov.

Combien d’autres grands joueurs juifs mondialement connu l’ont marqué par leurs parties et leurs écrits théoriques ? Pour n’en citer que quelques uns :  Siegbert Tarrasch, Aaron Nimzowitsch, Richard Réti, Johannes Zukertort, Savielly Tartakower, Akiba Rubinstein, Rudolf Spielmann, Samuel Reshevsky, Reuben Fine, David Bronstein, Miguel Najdorf, Viktor Korchnoi, Judit et Susan Polgár. Ces noms sont connus par tous les joueurs d’échecs, qu’ils soient simples amateurs ou bien champion du monde.

Le Rebbe de Loubavitch jouant aux échecs avec son beau-père

Natan Sharansky, le président de l’Agence juive, ancien refuznik qui a passé 9 ans dans les prisons et les goulags soviétiques, a notamment rapporté que pendant qu’il était à l’isolement, le fait de jouer aux échecs dans sa tête l’avait aidé à ne pas perdre la raison. (Notons que c’est exactement le contraire de ce qui est arrivé au protagoniste du “Joueur d’échecs” de Stefan Zweig).

En somme vous l’aurez compris, la contribution des juifs aux échecs est énorme. C’est pourquoi ce qui va suivre est d’autant plus révoltant.

Le gambit saoudien

La FIDE (la Fédération Internationale des Échecs) a annoncé dans un communiqué que la prochaine série de championnat “World Rapid and Blitz Chess Championships”, renommée “2017 King Salman World Rapid and Blitz Chess Championships” pour l’occasion, aura lieu à Riyad du 26 au 30 décembre.

Seulement voilà, Riyad se trouve en Arabie Saoudite, et malgré le rapprochement officieux entre Israël et la monarchie saoudienne, il n’est pas sûr que les 7 Grands Maîtres Internationaux (y compris Boris Gelfand)  israéliens qui ont demandé à participer puissent recevoir des visas pour participer au tournoi. De plus, notons qu’il n’est pas sûr qu’étant donné la crise diplomatique entre l’Arabie Saoudite et l’Iran et le Qatar, les joueurs de ces deux derniers pays puissent obtenir des visas pour participer à la compétition.

Les réactions dans le monde des échecs sont sans équivoques, comme par exemple celle du numéro 10 mondial, le Grand Maître International Hikaru Nakamura :

Comme l’a rapporté le site d’information israélien I24 News, ce sont plus de 150 joueurs qui vont boycotter cette compétition.

Mais la vraie question est : pourquoi la presse française ne s’est-elle pas encore emparée du sujet ? Où sont les cris d’indignations dans les colonnes des journaux ?

On aurait pu imaginer qu’après le scandale de la censure des judokas israéliens à Abu Dhabi en octobre dernier – que les médias français avaient choisi de couvrir seulement une fois que ceux-ci étaient montés sur le podium en étant privés de l’Hatikva et de leur drapeau –   les médias se fassent entendre à l’avance cette fois.

Il faut croire que non.

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