L’un des phénomènes les plus frappants dans les médias est la difficulté qu’ont ces derniers à employer le mot “terroriste” quand il s’agit d’Israël.
La règle qui semble s’appliquer dans ce cas-là pourrait être résumée ainsi : deux poids, deux mesures.
C’est bien de ce syndrome que semble souffrir la presse française comme l’ont rappelé ce matin les titres de journaux au sujet de l’arrestation d’une cellule terroriste à Strasbourg et à Marseille.
Voici, à titre d’illustration, quelques-uns des titres qu’ont pu découvrir ce matin les lecteurs :
Il est évident pour les journalistes que les individus arrêtés s’apprêtaient à commettre un acte terroriste, et que ces individus sont donc bien des terroristes. Et pourtant, quand il s’agit d’Israël, les journalistes et autres professionnels du monde des médias ont du mal à traiter l’information de manière équitable.
Ainsi, Le Figaro, dans une dépêche publiée il y a 2 mois au sujet de l’arrestation d’un nombre important de terroristes du Hamas, titrait :
Le Figaro, dans son titre, présente déjà les événements comme étant des “violences“, et non pas du terrorisme. Or, au cours de cette opération antiterroriste, les forces de sécurité israéliennes ont saisi des armes artisanales et du matériel de propagande du Hamas :
Ce sont ces types d’armes artisanales qui ont été utilisées dans des attentats meurtriers commis par des terroristes palestiniens.
Dans son traitement inéquitable d’Israël, le Figaro va beaucoup plus loin. Il est ainsi écrit à la fin de l’article que :
D’une part, il omet de préciser que le Hamas est une organisation considérée comme terroriste par le Conseil de l’Union Européenne, les États-Unis, le Canada, le Japon et l’Égypte. D’autre part, il qualifie les attaques “d’anti-israéliennes” plutôt que de terroristes.
Deux poids, deux mesures donc. C’est pour lutter de manière systématique contre ce traitement inéquitable d’Israël dans les médias qu’HonestReporting Française a été créé.
