La majorité des médias français n’ont pas cessé de titrer les frappes des positions du Hamas par Israël – à la suite des plus de 100 tirs de roquettes par le Hamas sur Israël.
Mais alors pourquoi à ce jour – rappelons quand même qu’aujourd’hui c’est la journée mondiale de l’environnement – aucune mention n’est faite au plus de 25 000 hectares, l’équivalent de cinq fois la ville de Tel Aviv, comprenant notamment des forêts, plantations et réserves naturelles, incendiées par les cerfs-volants ou encore les “ballons incendiaires” du Hamas ?
Observez les images ci-dessous :
Traduction : Voilà à quoi ressemblent les dégâts provoqués par les cerfs-volants en provenance de Gaza.
Des cerfs-volants en provenance de Gaza ont entraîné des dégâts majeurs sur des champs israéliens.
Voilà à quoi ils ressemblent. Depuis fin Mars, près de 300 incendies ont ravagé la frontière de Gaza.
Des palestiniens à Gaza ont attaché des explosifs à des cerfs-volants et les ont propulsés au-delà de la frontière.
300 cerfs-volants ont été propulsés depuis Gaza vers Israël, d’après le Ministre de la Défense Avigdor Liberman.
Les dégâts concernant l’agriculture israélienne sont actuellement estimés à $1,4m.
https://www.facebook.com/safaps1/videos/155580875286107/
Observez aussi ces images de fumée aujourd’hui en pleine ville de Sderot :
Fires continue to rage in southern #Israel. This video, shot by Dean Sela, shows fires near Sapir college in the city of #Sderot pic.twitter.com/3EC4yJp0KG
— Anna Ahronheim (@AAhronheim) June 5, 2018
Traduction : Les incendies continuent de ravager le sud-ouest d’Israël. Cette vidéo, filmée par Dean Sela, montre les incendies près de la Faculté Sapir dans la ville de Sderot.
Dans tous les pays civilisés, les incendies volontaires font l’objet de typification pénale et les peines encourues sont très lourdes
Il y a bientôt un an, le quotidien Nice Matin se référait avec raison aux incendies qui ont ravagé le sud-est de la France l’été dernier en évoquant le crime d’incendie volontaire. Il rappelait entre autres que selon l’article 322-6 du Code Pénal en France :
“la dégradation d’un bien appartenant à autrui par l’effet d’une substance explosive ou d’un incendie entraînant la mise en danger des personnes”, est passible d’une peine de 10 ans d’emprisonnement et de 150 mil euros d’amendes.
Et cette peine peut être poussée à 15 ans s’il y a :
“incendie de bois, forêts, landes, maquis, plantation ou reboisements d’autrui provoquant un risque de dommages corporels ou des dommages irréversibles à l’environnement”.
Enfin Nice Matin rappelait aussi qu’ une peine de 15 ans de prison et d’une amende de 150 mil euros sont prévus lorsque l’incendie entraîne une incapacité totale de travail de huit jours au plus ou 20 ans de prison et 200 mil euros d’amendes s’il y a incendie dans un espace naturel.
C’est bien dans le même sens que le KKL menace de poursuivre le Hamas devant les tribunaux internationaux pour “terrorisme environnemental”.
Photo principale : CC BY Robert Couse-Baker