Mise à jour
En réponse à l’intervention d’HonestReporting, le Washington Post a corrigé son article et a remplacé le mot “illégales” par “illégitimes”. Bien que ce terme possède aussi une connotation négative, il est exact. Il est toutefois important de faire cette correction étant donné que de nombreux médias clament de façon constante que toutes les implantations sont illégales selon le droit international. En réalité, bien que de nombreux pays considèrent les implantations comme illégales, Israël insiste sur le fait qu’il existe plus d’une interprétation du droit international sur le statut des implantations et des territoires contestés.
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Dans une histoire autrement excellente du Washington Post au sujet de villageois palestiniens visitant la Succah du maire d’Efrat pendant les fêtes juives, le journaliste a écrit la phrase suivante :
En réalité, le gouvernement américain ne considère pas les implantations juives comme illégales. Il les considère comme contestables, les appelant des “obstacles à la paix”, préjudiciables au résultat des pourparlers sur le statut final et questionne leur légitimité. Il ne les a pas cependant, qualifiées d’illégales.
HonestReporting a, aussi récemment qu’en septembre, critiqué le Sunday Telegraph pour avoir écrit de façon erronée que les États-Unis considèrent les implantations juives comme illégales. Le Telegraph a par la suite corrigé son article.
Évidemment, les médias devraient être précis sur les faits, mais qualifier les implantations d’”illégales” a des conséquences sérieuses sur des sujets comme l’aide militaire récemment octroyée par les États-Unis à Israël, ou bien sur la manière dont le pays perçoit ses citoyens résidents dans ces implantations.
Cela montre aussi qu’il n’est pas correct de dire de toutes les implantations israéliennes qu’elles sont illégales alors que d’autres interprétations sont toutes aussi valides.
Nous avons contacté le Washington Post pour leur demander de corriger leur article.